Les SIG ou soldes intermediaires de gestion : tout comprendre

Les SIG ou soldes intermediaires de gestion : tout comprendre

Ils se chargent de faire sortir une étude des résultats de l’entreprise, permettant de regrouper des données sur les activités de cette dernière et la formation des bénéfices.

 

Généralités

Les SIG font référence au découpage du compte de resultat en groupes successifs. Cela rend la tâche facile au dirigeant ou au trésorier de faire l’analyse et donner des explications sur la structure performante de l’entreprise. Par conséquent, le SIG peut démontrer hâtivement la rentabilité d’une entreprise.

Ces soldes intermediaires de gestion sont mis en forme dans un tableau, regroupant 8 grandes catégories, on entrera en détail sur ces dernières après.

Certaines sont utilisées principalement pour les activités analytiques, et d’autres pour les résultats analytiques.

Il est toutefois à savoir que la mesure de ces indicateurs se fait en valeur absolue, ils sont divisés en divers soldes intermédiaires, ce qui permet de séparer les impôts, les dépenses, etc. Tandis qu’un rendu en pourcentage des soldes intermediaires consent à veiller sur la concurrence grâce à une analyse approfondie, vu qu’il se base sur le CA. Ce dernier révèle le degré d’activite de l’entreprise sur une certaine durée. Les managers en sont les plus intéressés, ils y voient parfois un KPI trop rapide.

À quoi peuvent-ils bien servir ?

Ces soldes donnent la possibilité d’obtenir :

  • Une analyse pas-à-pas de la formation des résultats nets à partir du CA,
  • Une explication de la valeur générée par l’entité, répartie avec les salariés, l’État, les bailleurs de fonds et l’entreprise,
  • Une différenciation et une optimisation des fonctions apparentes de l’entreprise : liées ou indirectement liées à l’activité.

Ainsi, les sig servent à déterminer de manière rapide les indicateurs à prendre dans le cas où les activités ne sont pas rentables.

  • marge commerciale : seulement pour les sociétés commerciales (achat et revente de marchandises en l’état sans les transformer), ou les sociétés industrielles exerçant simultanément des activités commerciales. Le mieux serait de faire le calcul pour tout type de produits présent afin d’identifier celui qui est le plus profitable.
  • production de l’exercice : utilisation recommandée pour les sociétés œuvrant dans le secteur de l’artisanat et l’industrie, en outre celles qui alternent entre l’achat et la vente.
  • Valeur ajoutee ou VA : se charge de la mesure de la richesse que les activités de la société créent.
  • Excédent brut d’exploitation ou ebe : reflète à quel point l’entreprise est performante après que les impôts indirects et les salaires aient été payés. Il peut faire objet de financement pour les entreprises et de récompense pour les investisseurs.
  • resultat exploitation ou REX : Il indique la performance opérationnelle nette de l’entreprise sans pour autant considérer la politique financière, mais toujours soumise à la politique d’amortissement des placements.
  • Résultats courants avant impot : mesurent la performance des activités opérationnelles et financières de l’entreprise. À l’inverse des REX, ils démontrent les politiques de financement qui considèrent les résultats financiers.
  • Résultat exceptionnel : désigne des résultats d’exploitation d’exception et non récurrents, en d’autres termes des résultats qui ne sont pas liés au cycle d’exploitation normal de l’entreprise.
  • Résultat net : montre ce que l’entreprise gagne encore après avoir payé la participation aux bénéfices des employés et les impôts sur le revenu.